Esclaves dans des ateliers de "coton noir"
Un courageux journaliste civile a pénétré des ateliers de "coton noir" à Wuhan, et a publié son enquête sur internet. Voici son reportage:
En Juillet à Wuhan, la vague de chaleur rend l'air irrespirable. Quand les gens se soucient de la canicule, des ouvriers travaillent encore dans des ateliers de "coton noir" sans aucune protection. "Coton noir" n'est pas du vrai coton, ça vient de débris de tissu ou chiffon abandonné, ramassé dans la poubelle ou dans la rue. Les ouvriers de l'atelier tapent les chiffons pour les faire décomposer et reconstituent la matière du faux coton. Avec cette matière, ils fabriquent des couvertures, des coussins, ou des jouets fourrure. Sans désinfection et aucun traitement hygiénique, ces produits recyclés contiennent pleins de microbes, et nuisent gravement à la santé.
Dans ces ateliers remplis de poussière, l'air pique les yeux, et fait tousser. Sans aucun équipement pour abaisser la température, les ouvriers travaillent dans un véritable four. Quand ils ne supportent plus, ils se couchent par terre pour se reposer. Sur leurs corps, plein de piqûres de moustiques. Pour certains, même les doigts sont bouffés par la machine. Un ouvrier dit au journaliste discrètement "Le patron est méchant, depuis que je rentre dans cet atelier, j'ai maigri, quand je respire, j'ai mal au poumon."
Dans cet atelier, il y a évidement des surveillants, quand ils ont aperçu le journaliste, ils ont voulu prendre la caméra, l'un menace le journaliste:"Je te tue, si tu prends des photos." Le patron, en accusant ses ouvriers de parler avec des étrangers, explique au journaliste, "on n'est pas des briqueteries noires ici." Le journaliste fait un appel: Qui peut sauver tous ces ouvriers esclaves?
Depuis le reportage des esclavages dans les briqueteries clandestines à Shanxi, il y a plusieurs cas d'esclavage dans d'autre provinces ont été révélé par les internautes. Mais cette fois-ci les médias traditionnels ont gardé le silence pour ne pas déstabiliser la "société harmonieuse" qu'a demandé le président Hu Jingtao.
Source: http://bbs3.news.163.com/photo/2389586.html
Merci à Lao Cai, pour me signaler cette information.
Le doigt est bouffé par la machine
Dans des conditions insupportables, des esclaves travaillent, il me semble que certains sont des mineurs.
Le surveillant de l'atelier, pointe son doigt sur le journaliste.